HORAIRES DES MESSES
Ascension Jeudi 5 Mai
9h30 à Thiberville
11h00 Bernay N. D. de la Couture
Samedi 7 Mai
18h30 à St Leger de Rôtes
Dimanche 8 Mai
9h30 Valailles
11h00 à Bernay Ste Croix
11h00 à Fontaine La Louvet
11h00 St Clair d’Arcey
Mariage
Samedi 7 Mai St Léger à 15h00
Marion Hervieux et Benoît Grenier
avec Baptême de Zoë
Nos défunts
Pierre VASSEUR Bernay Ste Croix
Les rencontres de la semaine
Lundi 2 Mai
14h00 formation «Aimer la Bible»
14h00 formation du Secours Catholique
Mercredi 4 Mai
20h Equipe d'Animation Pastorale
Jeudi 5 Mai :
Marche pour les vocations à Louviers –Pinterville
Vendredi 6 mai
Rencontre équipe St Vincent de Paul
20h30 Préparation au Baptême
Inscrivez-vous au 107ème pèlerinage à Lourdes
Lourdes 2016 du 22 au 27 Août
«Miséricordieux comme le Père»
mail: pelerinages@evreux.catholique.fr
TOUS EN MARCHE POUR LES VOCATIONS
Jeudi 5 Mai 2016
13h45 rendez-vous devant l’église d’Incarville (près de Louviers)
14H30 marche sur la voie verte avec arrêt à la chapelle de l’hôpital de Louviers
16h00 marche sur la voie verte jusqu’à l’église de Pinterville
17h00 église de PintervilleMesse de l'Ascension présidée par Mgr Nourrichard
«Donne-nous la Joie d’avoir des prêtres»
Pensez à proposer ou à demander le sacrement des malades lors du pèlerinage du Lundi de la Pentecôte 16 mai à Notre Dame de la Couture
Voici ce que l’on disait des chrétiens au deuxième siècle
Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les coutumes. Car ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n’emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. Leur doctrine n’a pas été découverte par l’imagination ou par les rêveries d’esprits inquiets; ils ne se font pas, comme tant d’autres, les champions d’une doctrine d’origine humaine.
Ils habitent les cités grecques et les cités barbares suivant le destin de chacun; ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des étrangers. Toute terre étrangère leur est une patrie, et toute patrie leur est une terre étrangère. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveau-nés. Ils prennent place à une table commune, mais qui n’est pas une table ordinaire.
Ils sont dans la chair, mais ils ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies, et leur manière de vivre est plus parfaite que les lois. Ils aiment tout le monde, et tout le monde les persécute. On ne les connaît pas, mais on les condamne; on les tue et c’est ainsi qu’ils trouvent la vie. Ils sont pauvres et font beaucoup de riches. Ils manquent de tout et ils ont tout en abondance. On les méprise et, dans ce mépris, ils trouvent leur gloire. On les calomnie, et ils y trouvent leur justification. On les insulte, et ils bénissent. On les outrage, et ils honorent. Alors qu’ils font le bien, on les punit comme des malfaiteurs. Tandis qu’on les châtie, ils se réjouissent comme s’ils naissaient à la vie. Les Juifs leur font la guerre comme à des étrangers, et les Grecs les persécutent; ceux qui les détestent ne peuvent pas dire la cause de leur hostilité.
En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde. L’âme est répandue dans les membres du corps comme les chrétiens dans les cités du monde. L’âme habite dans le corps, et pourtant elle n’appartient pas au corps, comme les chrétiens habitent dans le monde, mais n’ appartiennent pas au monde. L’âme invisible est retenue prisonnière dans le corps; ainsi les chrétiens: on les voit vivre dans le monde, mais le culte qu’ils rendent à Dieu demeure invisible. La chair déteste l’âme et lui fait la guerre, sans que celle-ci lui ait fait de tort, mais parce qu’elle l’empêche de jouir des plaisirs; de même que le monde déteste les chrétiens, sans que ceux-ci lui aient fait de tort, mais parce qu’ils s’opposent à ses plaisirs."
De la Lettre à Diognète, nn. 5-6
Et que dirait-on aujourd’hui au sujet des chrétiens que nous sommes ?
fpr