INFORMATIONS PAROISSIALES
MESSES DOMINICALES:
Samedi 29 octobre
18h30: Thiberville
(accueil des nouveaux prêtres)
Dimanche 30 octobre
9h30: Menneval
11h: Jonqueret de Livet
11h: Bernay sainte Croix
AGENDA:
Lundi 24 octobre
14h30: pèlerinage Mouvement Chrétien
des Retraités (MCR) à la Basilique
Mercredi 26 octobre
20h30: Equipe d’Animation Locale (EAL) de la
communauté de Thiberville.
Salle Paul Labbé
Samedi 29 octobre 10h30
Messe de Jubilé de Sœur Léo
(25 ans de vie religieuse)
à la Basilique, présidée par Mgr Nourrichard
Toutes ces réunions ont lieu à la maison paroissiale au 49 de la rue Thiers,
sauf indications ci-dessus
CARNET:
Baptême le samedi 29 octobre: Iris AUBERT à sainte Croix
« Dédiez du temps à la prière,
pour que votre vie conjugale
soit un chemin de perfection
chrétienne »,
a recommandé le pape François aux nouveaux époux, lors de l’audience générale du 19 octobre 2016.
Au terme de la rencontre place Saint-Pierre, le pape a en effet salué les jeunes, les personnes malades et les nouveaux mariés, sous le signe de la mémoire liturgique de saint Paul de la Croix (1694-1775), fondateur des Passionistes.
« Chers jeunes, a-t-il déclaré, (...) que la méditation de la Passion de Jésus vous enseigne la grandeur de son amour pour nous ».
Avant la campagne électorale, les évêques de France s’adressent aux habitants de notre pays par un texte intitulé «Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique». Voici quelques extraits de l’introduction. Vous pouvez commander l’ouvrage (4€) en vous adressant à l’accueil de la Paroisse
Si nous parlons aujourd’hui, c’est parce que nous aimons notre pays, et que nous sommes préoccupés par sa situation. Il ne s’agit pas pour nous d’alimenter la morosité par de sombres constats ;mais, en regardant les choses en face, d’apporter résolument notre pierre, notre réflexion, au débat que notre pays se doit d’avoir.
Nous ne sommes pas des spécialistes de la politique, mais nous partageons la vie de nos concitoyens. (...) Il faudrait être sourds ou aveugles pour ne pas nous rendre compte de la lassitude, des frustrations, parfois des peurs et même de la colère, intensifiés par les attentats et les agressions, qui habitent une part importante des habitants de notre pays, et qui expriment ainsi des attentes et de profonds désirs de changements. Il faudrait être indifférents et insensibles pour ne pas être touchés par les situations de précarité et d’exclusion que vivent beaucoup sur le territoire national.
Ces cinquante dernières années, notre pays a énormément changé :économiquement, culturellement, socialement, religieusement... Il a connu en un laps de temps très court une profonde mutation qui n’est pas encore terminée. Les évolutions et les transformations ont créé de l’incertitude dans la société. Les références et les modalités de la vie ensemble ont bougé. Ce qui semblait enraciné et stable est devenu relatif et mouvant. Plus largement, c’est le monde tout entier qui a connu de très grands changements, et notre pays, dans l’Europe, donne le sentiment d’avoir du mal à se retrouver sur une vision partagée de l’avenir et ainsi imaginer son futur. L’affirmation sans cesse répétée du déclin de la France finit par éroder les dynamismes personnels et collectifs et, loin de contribuer à une prise de conscience, risque surtout d’ajouter un peu plus à la morosité ambiante.
(...) Aujourd’hui, la situation de notre pays nous conduit à parler de nouveau. Plus que jamais, nous sentons que le vivre ensemble est fragilisé, fracturé, attaqué. Ce qui fonde la vie en société est remis en cause. Les notions traditionnelles et fondamentales de Nation, Patrie, République sont bousculées et ne représentent plus la même chose pour tous. Alors même que l’aspiration au débat est forte, il semble devenu de plus en plus difficile de se parler, les sensibilités sont exacerbées, et la violence, sous une forme ou sous une autre, n’est jamais très loin.
(...) Au-delà des échéances politiques à venir où les débats de fond risquent toujours de devenir otages de calculs électoraux, c’est à une réflexion plus fondamentale sur le politique en lui-même qu’il nous semble urgent d’inviter. Pour un tel chantier, chacun doit s’interroger et prendre ses responsabilités. Nous ne pouvons pas laisser notre pays voir ce qui le fonde risquer de s’abimer gravement, avec toutes les conséquences qu’une société divisée peut connaître. C’est à un travail de refondation auquel il nous faut, ensemble, nous atteler. Mais rien ne pourra se faire sans un regard lucide sur la situation.